Si votre relais Tor utilise plus de mémoire que vous ne le souhaitez, voici quelques conseils pour réduire sa consommation :

  • Si vous êtes sous Linux, vous pouvez rencontrer des problèmes de fragmentation de la mémoire dans l'implémentation de malloc de la glibc. En d'autres termes, lorsque Tor restitue de la mémoire au système, les morceaux de mémoire sont fragmentés, de sorte qu'il est difficile de les réutiliser. L'archive Tor est livrée avec l'implémentation malloc d'OpenBSD, qui n'a pas autant de défauts de fragmentation (mais la contrepartie est une charge CPU plus élevée). Vous pouvez demander à Tor d'utiliser cette implémentation de malloc à la place : ./configure --enable-openbsd-malloc.
  • Si vous utilisez un relais rapide, ce qui signifie que vous avez de nombreuses connexions TLS ouvertes, vous perdez probablement beaucoup de mémoire dans les tampons internes d'OpenSSL (38KB+ par socket). Nous avons corrigé OpenSSL pour libérer la mémoire tampon inutilisée de manière plus dynamique. Si vous mettez à jour OpenSSL 1.0.0 ou plus récent, le processus de construction de Tor reconnaîtra et utilisera automatiquement cette fonctionnalité.
  • Si vous ne pouvez toujours pas gérer la charge de mémoire, envisagez de réduire la quantité de bande passante annoncée par votre relais. Annoncer moins de bande passante signifie que vous attirerez moins d'utilisateurs, de sorte que votre relais ne devrait pas grossir autant. Voir l'option MaxAdvertisedBandwidth dans la page de manuel.

Cela dit, les relais Tor rapides utilisent beaucoup de mémoire vive. Il n'est pas rare qu'un relais de sortie rapide utilise 500 à 1000 Mo de mémoire.